Chasse en terre privée : pour une entente respectueuse et durable
La saison de chasse approche à grands pas et plusieurs citoyens souhaiteront pratiquer leur activité préférée, notamment sur des terres privées. Cependant, il est important de rappeler que pour toute chasse, il est obligatoire d’avoir l’autorisation du propriétaire du terrain pour y chasser et y circuler.
Concernant le petit gibier, les oiseaux migrateurs et le cerf de Virginie, les terres agricoles sont communément utilisées pour cette activité. Malheureusement, une mauvaise pratique peut entraîner des conséquences pour les agriculteurs, leurs cultures et leurs infrastructures. Ainsi, pour que cette cohabitation se déroule dans le respect, une entente verbale ou écrite entre chasseurs et propriétaires est fortement recommandée. Il est également souhaitable de prendre contact, le cas échéant, avec les propriétaires des terres avoisinantes au cas où le prélèvement de votre prise doive se faire sur leurs terrains.
Cette entente permet de :
- Définir les zones accessibles et les périodes autorisées.
- Encadrer les pratiques (type d’armes, véhicules, nettoyage).
- Protéger les terres agricoles contre les dommages.
Les terres cultivées sont précieuses : une chasse mal encadrée peut nuire aux récoltes et aux infrastructures. En respectant les consignes du propriétaire, les chasseurs contribuent à la préservation des terrains et à une bonne entente citoyenne.
Pour plus d’information :
- Consultez la chronique juridique de l’UPA sur les ententes entre chasseurs et propriétaires.
- Informez-vous sur les règles territoriales de chasse au Québec.
- Ou, allez jaser avec un agriculteur.
Bonne saison de chasse!
Un message de l’Union des producteurs agricoles Gaspésie-Les Îles – Avignon et de la MRC Avignon